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Transvaluation et invaluation
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Le "capitalisme esthétique" et la "révolution culturelle libérale" prônent un relativisme de la valeur, un "tout se vaut" permettant de transformer toute oeuvre d'art en une marchandise qui s'échange selon un fonctionnement "dérégulé" du marché. Il est désormais nécessaire de penser une axiologie intégrant le concept de valeur dans une acception ouverte, i.e qui retrouve les liaisons entre devoir-être et fait. Il s'agira de poser la valeur de manière pratico-morale qui, tout en introduisant une valeur d'usage utilitaire, ne s'y réduit pas si elle maintient sa valeur immatérielle. Il ne peut y avoir de dichotomie des faits et des valeurs, car les significations que nous donnons aux faits et aux valeurs sont liées par la double entité du sémantique : à la fois matériel et immatériel.
Voir le numéro de la revue «Marges, 11, Automne/hiver 2010-2011»
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